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J3 – Samedi 9 mai 2015

J3 – Samedi 9 mai 2015

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Programme et trajet de la journée n°3 en Islande

Road Trip en Islande de Hvolsvollur à Reynisfjara

Parcours Jour 3 – Lien vers Google Maps

La Chute de Skógafoss

La troisième journée commence avec les chutes de Skógafoss et leurs interminables marches pour en atteindre le sommet.

Chute d'eau de Skogafoss

Cascade de Skogafoss

Le haut des chutes de Skogafoss

Mise en perspective de la chute d'eau de Skogafoss


Trek sur le Glacier Sólheimajökull

Puis nous prenons la route vers le glacier de Sólheimajökull, où nous attend une randonnée de 3 heures réservée la veille. La piste pour atteindre le pied du glacier est un peu difficile et nous arrivons juste à l’heure. Nous rencontrons Thomas, notre guide islandais, et nous équipons de harnais, casque, bâton ou piolet et crampons. Nous sommes prêts à nous attaquer au glacier, qui recule ces dernières années de 50 à 70 mètres par an.

Le glacier de Solheimajokull qui recule de 70 mètres par an

La neige recouvre la poussière volcanique de Solheimajokull

En plein trek sur le glacier de Solheimajokull

Au fur et à mesure que nous gravissons la glace, le temps se gâte et la neige commence à tomber. Nous arrivons devant une caverne de glace naturelle que nous visitons. L’impact du vent sur la glace, cet aspect très lisse et transparent où l’on voit les bulles d’air piégées par le froid, ces dizaines de stalactites, c’est vraiment magnifique.

Une magnifique caverne de glace au sein du glacier Solheimajokull

Au sein de la Ice Cave de Solheimajokull

Une magnifique Crystal Cave avec des Stalagtiques au coeur du glacier de Solheimajokull

Petite photo sympa au sein de la caverne de glace

Nous continuons de gravir le glacier, et notre guide nous explique qu’il y a sous nos pieds près de 700 mètres de glace, où que les chercheurs savaient 18 ans avant que le volcan de l’Eyjafjallajökull allait rentrer en éruption ! Une balade très sympa, un peu sportive (mes chaussures de rando ne l’ont pas supportée) mais vraiment cool !

Réservée chez Extremeiceland (organisée par Arcanum). Prix : 9 990 ISK.

On sort de randonnée, il est 16h, et on a très faim ! Mais il n’est pas évident de trouver un restau ouvert (ne parlons même pas d’un supermarché). Après quelques essais, nous échouons à l’hôtel Dyrhólaey qui rouvre son restaurant pour nous, avec une vue magnifique. Ils nous proposent un menu unique, nous n’allons pas faire la fine bouche. Au final, bouffe très passable, et au moment de découvrir le prix (que nous n’avions pas demandé) ça fait très mal : 15 000 ISK au global, soit 50€ par personne !


Les Arches de Dyrhólaey

Après cela, nous visitons Dyrhólaey : deux arches magnifiques, une sculptée d’orgues basaltiques sur laquelle on peut grimper, et une autre bien plus impressionnante que l’on aperçoit au loin et que l’on verra de plus près en fin de journée.

Le Panorama de Dyrholaey

La plage de sable noir de Dyrholaey

Mise en perspective de l'arche de Dyrholaey

La magnifique plage déserte de Dyrholaey en fin de journée

L'arche d'Orgues basaltiques de Dyrholaey

Les détails du basalt sont magniques

Les falaises de Dyrholaey que la mer vient polir

Les falaises de Dyrholaey

La Grande Arche de Dyrholaey


La Plage de Reynisfjara

Nous reprenons la voiture pour rejoindre l’autre rive et nous rendre sur la plage, pour voir l’orgue de Reynisfjara. Un édifice de colonnes de pierre naturelle magnifique, mais régulièrement chevauché par les touristes qui s’amusent dans ces escaliers géants ! Il me faudra pas mal de patience pour obtenir un cliché sans relou inside ! La grotte tout à côté de l’orgue est également superbe de par son plafond dentelé, on se sent vraiment tout petit.

L'orgue Basaltique de Reynisfjara

Point de vue de Reynisfjara

La cave de Reynisfjara au plafond dentelé

Nous allons jusqu’au bout de la plage, où je m’essayerai à de l’escalade pour avoir une vue magnifique (mais parsemée de nuages) des pics de roche qui se tiennent en pleine mer et dont les oiseaux semblent raffoler. Au retour, je m’aventure près de l’eau et me fait surprendre par une vague qui me trempe les pieds. Très bizarrement, je fais aussitôt une réaction allergique aux pieds qui me brûlent littéralement ! La mer d’Islande serait-elle toxique ?

Nous découvrons notre Guesthouse à Reynir, à quelques centaines de mètres de la plage, nous sommes un peu déçus car il était marqué que nous dormirions dans des containers, c’est d’ailleurs cette originalité qui nous avait séduit. Au final, une Guesthouse classique sans charme particulier.

Coût de la nuit en chambre double : 80€ (11 820 ISK) Guesthouse Reynir via Booking.com.


Observation des Macareux-Moines

Nous demandons alors conseils à notre hôte en ce qui concerne l’observation de Puffins (Macareux-moines), oiseaux typiques islandais réputés pour être présents à Dyrhólaey. Elle nous conseille de nous rendre sur la plage où les falaises vers 21h quand ils rentrent de mer, ou tôt le matin avant qu’ils partent. Et nous précise qu’on les reconnait facilement car ils “battent des ailes très rapidement”. Nous suivons son premier conseil et nous nous rendons d’abord à la plage, où nous ne voyons rien hélas, d’autant plus qu’on se rend compte que tous les oiseaux battent des ailes rapidement ! Nous ne perdons pas espoir et nous rendons sur les falaises, en empruntant une piste abrupte que nous avions snobée lors de notre précédent passage.

Nous arrivons au phare, seuls, pas un touriste à l’horizon, et nous n’avons pas été déçus ! Des dizaines de Puffins nous attendaient, nichés à différents endroits de la falaise ! Ils sont calmement posés, et tournent leur tête sans cesse ! Le spectacle est également magnifique quand nous tentons de nous rapprocher, qu’ils prennent peur et s’envolent pour former des cercles au large des falaises et se poser un peu plus loin. Nous restons là de longues minutes à les observer, totalement sous le charme de leur drôle d’air, un peu semblable aux toucans mais venant du froid, nous les appelleront donc les Toucantarctiques !

Les Macareux moines sur les falaises de Dyrholaey

Des dizaines de Puffins nichent à Dyrholaey vers 21H

Un couple de Macareux moines qui semble heureux !

Les Puffins s'envolent régulièrement au dessus de la plage de Dyrholaey

Par contre, il fait vraiment froid et à ne pas bouger, on gèle sur place ! Olivier rentre à la voiture, et je décide de faire dernier petit tour près du phare, je découvre une vue impressionnante de la deuxième arche que l’on voyait précédemment de loin ! Et dire que j’ai failli louper ça ! Au retour à la voiture, je passe près des Toucantarctiques, peut-être seront-ils plus près (car jusqu’à présent les photos sont prises de loin, à 20 ou 30 mètres, les Puffins fuyant dès qu’on se rapproche). Et là je tombe sur 2 Macareux moines magnifiques face à la mer. Je tente de me rapprocher, et miracle ils ne s’envolent pas ! Je m’approche jusqu’à 1 mètre d’eux, ce qui me permet de prendre de magnifique clichés et la vidéo qui suit ! Décidément, cette journée très riche se finit bien !

Un Puffin (Macareu Moine) a moins de 2 mètres de moi !

Ce macareux sait prendre la pose devant la plage de Dyrholaey

Quoique nos problèmes de nourriture recommencent à notre retour à la Guesthouse : nous n’avions rien à manger et rien n’est ouvert ! Nous finissons par subtiliser des pâtes de lasagnes périmées et égarées dans la cuisine commune, agrémentées de M&Ms qui nous restaient… Délicieux repas que ces pâtes à l’eau de la dernière chance, nous ne nous laisserons plus prendre et anticiperons nos repas !


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    1 Comment

  1. Skógafoss est une cascade vraiment très belle, avec un sentier amenant presque devant elle, disponible à côté de l’escalier. D’ailleurs quelques photographes se sont aventurés à l’étrange pierre surplombant le petit chemin.

    Nous, nous avons été émerveillé devant un autre sentier, disponible au sommet de la cascade. En avançant ne serait-ce qu’une centaine de mètres, on n’entendait plus la chute d’eau, mais on était comme hypnotisés par les rapides qui mènent à la chute.
    Etrangement, peu de touristes n’avançait sur le sentier : on dirait qu’ils restaient tous à la cascade avant de partir. En s’aventurant sur quelques centaines de mètres voir un kilomètres, on avait une belle vue, et une quiétude où on ne soupçonnait presque pas l’aspect touristique de cette étape !

    Seul regret : si on avait le temps (ainsi que le matériel de sécurité recommandé sur des panneaux), le chemin portait sur une randonnée d’environ 26km qui amenait à des cratères creusés via l’éruption de 2010. Mais les panneaux se trouvant en bas de la cascade insistait sur les dangers de partir sans être préparé et sans tout matériel de survie, face à l’incertitude du temps en Islande ! Et ce, malgré 2 chalets de refuge!

    Les photos du trek sur glacier sont vraiment très belles !

    Dyrhólaey : la plage à sable noir était un des lieux préférés de ma compagne !

    Les puffins sont amusants à regarder : leurs ailes sont tellement petites contrairement à leurs corps, qu’ils doivent faire de nombreux efforts pour voler ce qui leur donne cet aspect maladroit. Sinon, petits faits divers : ils peuvent plonger à 70m de profondeur dans la mer et n’ont pas besoin de terre pour survivre. D’ailleurs, fin aout, ils abandonnent leurs lieux pour partir vivre en pleine mer !

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